Putain de journée aujourd'hui, j'ai été de très mauvaise humeur une bonne partie de la matinée, et il y avait de quoi.
Comme d'habitude tous les matins je prend mon beau bolide rouge pour me rendre au lycée. Au premier feu, c'était vert, j'ai continué, et arriver au passage pour piéton de l'école de conduite, juste avant la bifurcation sur la droite pour mon lycée, je passe tranquille, une fille avait finie de traverser, et le feu clignotait orange comme à son habitude. Sauf qu'arrivé et descendu sur le parking du lycée, il y a une petite tête blonde qui commence à me crier dessus.
   - " Eh vous là ! La prochaine fois que vous grillez un feu rouge, je vous balance !"

Il m'a parlé avec tellementY d'agressivité que ça m'a pas plus du tout. Surtout quand on a encore un peu la tête dans le cul. Je lui réponds alors que le feu était vert, pensant qu'il parlait du carrefour en face du collège. Et là il me réponds que non (avec deux non, genre "non non"), que c'était à l'auto-école, que le feu était rouge et que j'aurai pu renverser quelqu'un. Il est beau lui, je ne suis pas passé sans faire attention, moi. Je suis très consciencieux et ça commence vraiment à me taper sur le choux. Je lui réponds que le feu clignotait orange comme à son habitude. Le truc c'est que ce feu là il est TOUJOURS orange. C'est un feu qui sert à rien. Ne voyant qu'on ne délibèrera jamais, je le laisse et je me casse au lycée, les larmes qui montent presque, j'y peux rien c'est ma nature.

   Mais alors le truc qui m'a vraiment énervé, c'est d'apprendre qu'il a parlé de moi pendant le cours de latin des 1ère (et donc sûrement à TOUT ses cours) et bien sûr pas gentiment, se couvrant d'éloge et me semant de ridicule, ajoutant pour mot à la fin "je donne pas cher de sa vie". J'en déduis que c'est un frustré du volant qui s'est sûrement ramassé un accident de voiture parce qu'il avait brûlé un feu rouge ou quelqu'un d'autre et sûrement qu'il s'était levé du mauvais pied ce matin. Mais moi j'ai rien à voir là-dedans et si j'ai à le recroiser je ne me laisserai pas faire.

Heureusement qu'il y a le nouvel album de Jenny Lewis pour m'aider à tenir le coup.

Yasusuke.

  Dernière journée avant un week-end qui tombe à pic. J'avais vraiment besoin de souffler après deux semaines de cours et un week-end riche en émotion (Mariage). Je commence enfin à m'en sortir niveau répartition des leçons, à apprendre ce que je ne faisais pas souvent, même s'il faut que je m'active pour l'histoire-géo ! Fin bon ça va venir, mais on nous parle toujours du BAC et ça me stresse...
   Sinon en ce moment il faut que je me tappe Adeline qui fait la gueule, et c'est pas elle qui va venir vers moi pour tout arranger ! Moi j'ai pas envie de faire le geste non plus, parce que je l'ai toujours fait, mais elle me pardonnera jamais le méchant commentaire FaceBook que j'ai laissé sur "Adeline a maintenant changé son statut en 'en couple' ". C'est vrai que c'était pas très gentil, mais pourtant la vérité. J'accorde beaucoup d'important à la sincérité, à la franchise en ce moment, et toutes les choses qu'elles soient bonne ou mauvaises doivent être entendues, sinon ça va me bouffer je le sens. Et pourtant je me retiens de lui en rebalancer par-dessus...
   Et pour finir, aujourd'hui bah j'ai été pour la deuxième fois à la crêperie travailler, j'ai bien aimé aujourd'hui, j'ai pas tremblé comme un pendule avec ce fameux petit comprimé pour les nerfs, ce qui est mieux pour servir. Y a toujours des gens pour se foutre de ma gueule mais bon. Du côté des patrons, il sont content de mon travail, alors à quoi bon compliquer les choses ?
Bye.

Yasusuke.

   J'espère vraiment pour vous que vous avez passé une bonne rentrée. De mon côté tout s'est bien passé, même plutôt super bien, enfin, on va raconter journée par journée jusqu'à aujourd'hui, pour vous montrer que mon inquiétude n'était pas inutile.

   1er jour : Les premières, tout type confondu, de ce charmant lycée Saint Joseph, rentre l'après-midi. C'est donc normalement qu'après un pique-nique avec des amis au parcours santé que je fais mon Come-back capillaire dans cette vieille épave. J'y retrouve pleins d'amis, pour qui j'ai beaucoup changé, et qui malgré tout l'amour qu'ils me portent (si, si !) ne m'auraient pas reconnu s'ils m'avaient croisés dans la rue. C'est sans surprise que je découvre ma classe (1ère littéraire) avec comme P.P. une professeure de lettre plutôt charmante, déjà côtoyée lors de mon année de troisième.
Nous sommes 16. 10 élèves banals, et 6 cas sociaux. Je sens que lors du questionnaire précédent le conseil de classe, beaucoup vont répondre "oui je pense qu'il y a des clans dans la classe", mais bon. Je suis content d'y retrouver Cléa, Aurélia et Aurélie, avec qui je forme le clan des 4L (quel astucieux jeu de mot made in Yann), qui ne le restera pas longtemps, puisque je ne laisserai sûrement pas tombé Caroline, grande amie faite l'année dernière, mais que je risque aussi d'être beaucoup avec Claire, Hélène, Camille et Rebecca.
Sinon présentation de ce qui nous attend (notamment le B.A.C.) et passage du directeur (qui cette année nous a fait la métaphore du match de football).

   2ème jour : J'arrive au lycée beaucoup trop tôt, et je reste poireauter environ 10 minutes tout seul. Bah ouais, c'est ça le résultat quand on stresse et qu'on se réveille à six heure à la place de sept, qu'on se résigne à se lever à 6h30, et qu'on a tellement rien à foutre qu'à 7 heure on est prêt.
On début avec Espagnol : A l'occasion je m'installe à côté de mi mujer, où je dois sans arrêt retenir mes fous-rires, ce qui n'est pas toujours évident, alors que la remplaçante nous énumère les punitions qu'on risque si nous ne faisons pas notre travail personnel. Sympathique. Ensuite j'enchaine avec l'italien, où je retrouve ma très charmante professeure d'italien qui me suivra jusqu'à la fin de ma scolarité lycéenne. Toujours aussi gentille, c'est un plaisir. Nous choisissons ce que nous étudirons dans l'année, et je lui confie mon "Italien de A à Z" pour qu'elle me marque les pages que je devrais réviser pour me remettre à niveau. Puis place à l'horreur : E.P.S. : 1 heure d'explication des menus et dans lequel on tombe, puis changement dans les vestiaires pour me rendre vers l'enfer : 1 heure de basket avec des gars qui font ça dès qu'ils ont du temps libre, de vrais pros, qui passe la balle comme des brutes. Je suis donc un vrai boulet. Et je me fais litéralement chié pendant 1 heure et demie, où un mec a d'ailleurs essayé de me foutre un doigt dans le c** (sérieusement ! En plus il a une copine, et je ne le pense pas homosexuel), fin bon, ça doit être des traditions de basketteurs.
Pour finir un après-midi avec deux heures de français (intensif !) où la prof nous terrorise involontairement en nous parlant de tout ce qui nous attend dans l'année. J'ai aussi été très impressioné par la changement de rigueur (bouchées doubles !) dans la prise de note.

Et bah à ce rythme là, elle est pas finie l'année !

Yasusuke.

   C'est vers 14h30 que Marine a ramener sa petite bouille à la maison, faute d'avoir pu se retenir de faire un saut à Papaya, et d'arriver avec une demi-heure de retard. Lui pardonant généreusement son retard, nous sommes montés dans ma chambre discuter, puis avons entamé deux questionnaires du code de la route, désastreux ma foi. Fin bon moi je suis pas désespéré encore, j'ai toujours le B.S.R., que Marine, elle, n'a jamais touché à un volant (ni même un guidon) jusqu'à cet après-midi. Mais qu'elle se rassure, elle a fait beaucoup mieux que ses deux précédentes congénères (Hélène et Anaïs) qui se sont viandées même pas deux mètres plus loin.
   Plus tard, nous avons joué à Obscure II version 2 joueurs, fais nos No-Life à fonc (Marine devant le P.C., Yann devant Silent Hill 1er du nom), puis mangé de la pizza et une tarte au fraise (Les en cloque ont des envies de fraises).
  Puis Blablabli blablabla. Démonstration de Silent Hill 4 : The Room pour Marine, et méchanceté gratuite livrée en commentaires sur skyblog, petite pensée pour quelqu'un qui ne doit pas aimer la nature !

J'aàâi troOo O-v3r-k!ffé c3t 4pr3m vek' toi M4-rR!ne

(Traduc : J'ai beaucoup aimé cet après-midi passé avec toi)

Et n'oublie pas : Je t'adore jusqu'au bout de l'univers. :-)

Yasusuke.

   2 heures, et 11 minutes ont suffi à me convaincre de créer ce blog. 3 jours plus tard, après 2 caprices d'Internet Explorer et 1 changement de navigateur, le voilà devenu réalité virtuelle.
  Maintenant, je vous laisse vous délecter de ma vie aussi insignifiante qu'1/1000 de bout de chewing-gum collé sous une planche de bois moisies dans une déchetterie espagnole, mais aussi de mes goûts que je partagerai à travers ces pages virtuelles.
   Je vous demanderai juste d'avoir un minimum de respect à mon égard et de rester poli dans les commentaires que vous pourrez laisser. Ma vie n'est pas passionnante, j'en ai conscience, mais rien ne vous oblige à lire ce que je publie sur ce blog non plus !

Bonne visite !

Yasusuke.